Bettina Rheims et Serge Branly, “Chambre Close”

Érotique : ni sensuel ni pornographique.

J’ai acheté ce livre suite à, d’une part, la sortie de son autre livre “Paris c’est rose” et, d’autre part, sachant que c’est une photographe très connue qui a fait la photo officielle de Jacques Chirac.

Ce livre a été fait à deux : un texte de Serge Bramly et les photos de Bettina Rheims. Les photos sont osées et on le comprend puisque le texte raconte les fantasmes érotiques d’un monsieur.

Le texte et les photos s’accordent parfaitement, et techniquement c’est bien fait, aussi bien le texte et les photos. Il y a des photos très osées, et très peu d’entre elles je classerais comme des photos sensuelles. Ce sont plutôt des photos érotiques.

S’il y en a quelques très belles photos, on ne trouve pas, par exemple, ni la grâce, la sensualité et gaieté des photos de Jean-François Jonvelle ou Jean-Loup Sieff, ni l’image des femmes avec forte personnalité (en apparence) des photos de Helmut Newton. Mais… ce ne sont pas les mêmes types de photo.

C’est une photographe dont le travail, même si pas exceptionnel à mon goût, mérite un détour.

Quatrième de couverture

La collaboration artistique de la photographe Bettina Rheims et de l’écrivain / critique d’art Serge Bramly a débuté en 1991 avec Chambre Close, que Schirmer / Mosel publie pour la première fois. Il vit du contraste stimulant entre le texte et les images. Le ton littéraire cultivé des «aveux» fictifs de Monsieur X est mis sur des photographies qui parlent un langage beaucoup plus clair. Bettina Rheims maîtrise ce langage qui raconte l’érotisme féminin et l’exhibitionnisme comme personne d’autre.