Man Ray – Autoportrait

Autobiographie ou autoportrait ?

C’est un livre passionnant, qu’on commence et on ne voit pas le temps passer.

Par contre, j’attendais qu’il parle un peu plus de Lee Miller, avec qui il a eu un roman, Berenice Abott qui a été son assistante pendant quelque temps. Il ne les cite « qu’en passant ». Vu que ce sont des très grandes photographes, je pense qu’elles méritaient une place un peu plus importante et je me suis posé la question du pourquoi de son choix. De même pour Kiki de Montparnasse, dont la photo apparaît sur la couverture, qui a partagé sa vie pendant quelque temps, avant Lee Miller..

Mais cela n’enlève pas l’intérêt du livre, c’est juste ma pensé après lecture.

Quatrième de couverture

Le 14 juillet 1921 débarque à Paris un jeune américain passionné de peinture et de photographie. Il s’appelle Man Ray et va très vite être adopté par des amis aux noms prestigieux : Breton, Aragon, Eluard, Soupault, Picabia, Cocteau… Il participe à la grande aventure du dadaïsme et du surréalisme, fréquente à Montparnasse les précurseurs de l’art contemporain, travaille avec les modèles les plus en vue. Peintre et photographe, c’est un créateur à l’imagination inépuisable, qui utilise la toile ou la pellicule photographique mais sait aussi faire oeuvre d’art à partir d’une sonnette, d’un fer à repasser ou d’un volant d’automobile.

Autoportrait étonnant de sincérité et de bonne foi, ce livre est en même temps un extraordinaire album de famille, celui du Montparnasse des années folles, tel qu’a pu le voir un jeune américain à Paris.