Hélène Bonnaud, « Le Corps pris au mot. Ce qu’il dit, ce qu’il veut »

Le corps (physique) vu par un psychanalyste.

Je ne suis pas un psychanalyste. Je suis du domaine scientifique matheux, curieux qui s’intéresse au sujet « Le Corps », dans tous ses aspects : anthropologie, histoire, médecine, … Je voulais savoir ce que dit la psychanalyse… Donc, mon commentaire s’adresse à des gens curieux, comme moi et pas forcément aux gens du métier.

Chaque chapitre du livre traite d’un aspect : grossesse, boulimie – anorexie, violence, … avec des exemples de cas cliniques et explication détaillée.

Ce livre m’a permit de comprendre la vision que les psychanalystes ont du corps et les rapports avec le subconscient et, en même temps, comprendre un peu plus leur démarche d’analyse.

Le contenu du livre m’a beaucoup plu mais au delà de ça, j’ai trouvé l’écriture très accessible avec usage limité du jargons habituel de la profession. J’apprécie !!!

N’étant pas qualifié par le juger, je me limite à penser qu’il sera apprécié par les professionnels du domaine.

Une grande bibliographie, à la fin, avec les auteurs habituelle : Freud, Lacan et J.A. Miller

Quatrième de couverture

Notre monde porte l’image du corps au zénith. et au cour de nos préoccupations. Le diktat du  » bien-être  » forge un mirage de bonheur. Il faut paraître tonique, stylé, en bonne santé, le corps doit être maîtrisé et s’exhiber. Cet idéal a un envers, le  » stress « , voire l’angoisse qui s’éprouve dans le corps.
On dit que la psychanalyse ne s’intéresserait qu’à l’inconscient, et pas au corps. Hélène Bonnaud met ce malentendu à l’épreuve de la clinique : pour la psychanalyse, notre corps est touché, affecté par la parole. Honte, inhibitions, maladies, peurs, boulimie, anorexie, douleurs, addictions en signalent l’impact.
Le psychanalyste prend le corps au mot. Il interprète son dis-corps. Là se découvre ce que dit le corps parlant, ce qu’il veut.
Les cas cliniques présentés éclairent comment chacun traite son corps, en parle, l’habite, en jouit. Faire avec son corps appelle l’invention.