Khalil Gibran – « Le prophète »

À relire de temps en temps…

J’ai lu ce livre il y a très très longtemps, j’étais un adolescent.

À l’époque, ce livre était une référence en termes de bons conseils, d’idéaux de vie, … Mais, à vrai dire, je ne suis pas sûr que j’étais suffisamment mûr pour comprendre tout ce que je lisais mais, surtout, suivre ces enseignements.

Maintenant, tombé par hasard sur lui, je me remets à sa lecture.

A l’époque, je l’avais lu d’un seul trait. Maintenant, je lis une ou de pages de temps en temps. En effet, ce livre peut être lu par « chapitre » (si on peut dire ainsi puisqu’il n’y a pas d’organisation bien définie, juste des questions posées au prophète et ses réponses) de deux ou trois pages. Comme pour beaucoup d’autres livres, c’est le mode qui convient.

Allez, je recopie un petit bout choisi au hasard (p. 36):

« Il est bon de donner quand on le demande mais il est encore mieux de donner, par discernement, quand on ne le demande pas;
Et pour la main ouverte, chercher celui qui recevra est une plus grande joie que de donner.
Et que pourriez vous refuser ?
Tout ce que vous avez sera donné un jour;
Donnez donc maintenant, afin que le moment de donner soit le vötre, et non celui de vos héritiers. »

Quatrième de couverture

Une langue limpide, des images évocatrices et fortes : à travers l’enseignement d’Al-Mustafa se dessinent quelques-uns des trésors de l’expérience humaine. Rien n’échappe à la leçon du Sage : amour, joie, liberté, douleur, connaissance de soi, beauté, couple, passion, mort… La vie la plus intime, comme les problèmes les plus quotidiens.
Hymne à la vie et à l’épanouissement de soi, Le Prophète s’impose désormais comme l’un des textes cultes du xxe siècle.