Jean-Christophe Notin – 500 combattants de la libération

Version 1.0.0

Ce livre a été créé à partir de la compilation de posts faits sur Twitter.

L’auteur, Jean-Christophe Notin a eu l’idée de publier sur ce réseau social quelques lignes rappelant les faits de ces combattants. Donc, vu que ça vient de Twitter, la longueur de texte de chaque personnage est limitée à 280 caractères.

Il y a peu de noms vraiment connus et tous n’ont pas été classés comme des Résistants. Et c’est là l’intérêt de ce livre : ne pas oublier qu’il y a eu énormément de Français qui ont refusé la défaite de la France.

C’est aussi un défaut parce que la limitation de 280 caractères fait que, pour un grand nombre de combattants, on aurait envie de connaître un peu plus.

Mais ce compromis est acceptable pour qu’ils ne tombent pas dans l’oubli.

Ouvrage facile à lire et, vu l’organisation, peut être dans le désordre.

Citations

(p. 44)

Labrégère

Angoulême. Deux amis qui veulent “résister”. Mais que faire, seuls, avec un vieux pistolet ? Une nuit de septembre 1941 ils incendient un stock de paille près d’un train de munitions. Sanctions : Jean-Jacques Rivière est deporté; Gontran Labrégère, lui, est fusillé le 12 octobre. 19 ans.

Quatrième de couverture

Ils étaient boulanger, mère au foyer, militaire, prêtre, secrétaire, instituteur… Ils débutaient leurs études ou avaient déjà vécu l’enfer des tranchées. Ils n’avaient souvent rien en commun, sauf le principal : le refus de l’inacceptable. Ils se sont donc dressés contre l’Occupant et ses complices de Vichy. Dès 1940 pour beaucoup. Et quand bien même cela fut plus tard, qui oserait le leur reprocher ?

Il n’est jamais assez rappelé que Résistants et Français libres furent des volontaires. S’ils furent mobilisés, ce ne fut que par leur conscience. Jean-Christophe Notin esquisse le portrait de 500 d’entre eux suivant le même principe que celui qui a fait le succès de son compte Twitter Paroles de Combattants de la Libération (récemment adapté par France-Télévision) : une photo, une légende très courte évoquant un ralliement, une évasion, la dernière lettre avant l’exécution… Inexorablement, au gré de ces parcours réduits à ce qu’ils eurent d’essentiel, s’installe un effet-miroir poussant chacun à se poser la question : moi qui suis boulanger, mère au foyer, militaire, prêtre, secrétaire ou instituteur, aurais-je eu le même courage qu’eux ?