Kafka et la modération chez Amazon
J’ai été banni de la communauté Amazon. Je ne peux plus commenter des livres ou des achats.
Amazon ne m’a pas dit la raison, juste indiqué que j’avais enfreint les règles de la communauté. Mais cela est arrivé juste après que je commente le livre « Cauchemar brésilien » écrit par Bruno Meyerfeld, journaliste chez LeMonde.
Un livre sorti juste avant les dernières élections sur, le alors président, Jair Bolsonaro. Je pense effectivement que Bolsonaro ne pourrais pas présider un pays comme le Brésil (je reste poli), mais le problème n’est pas là.
Le problème est que l’auteur répète, à la lettre, les arguments du Parti des Travailleurs et de ses adeptes, le parti de Lula, avec des exagérations et même des mensonges ou alors des faits sortis de leur contexte. Aucun esprit critique. Aucune recherche de la vérité. Étonnant pour un journaliste d’un journal supposé sérieux.
Faisant ainsi, il fait croire que Bolsonaro est le seul cauchemar et, par conséquent, son opposant n’en est pas un et serait la solution pour le pays. C’est un livre qui sert à désinformer les Français. Et il fallait que quelqu’un le dise. Je me suis mis à la tâche.
Dans ma critique, je déconstruit partie du récit du livre (il fallait presque tout re-écrire) avec des références vérifiables sur pratiquement tout. Bruno Meyerfeld n’indique pas d’où il sort chacune de ses affirmations et, sauf connaître la vérité, on ne peux pas les vérifier.
Et ça, n’a sûrement pas plu la modération de chez Amazon ou l’auteur ou un opposant de Bolsonaro, qui a pu le signaler à la modération.
En ce qui concerne le livre, c’est du journalisme de caniveau, un manque d’honnêteté intellectuel et, en ce qui concerne Amazon, c’est de la censure en plein siècle XXI par des gens qui ne sont pas à la hauteur.
Ce qui se passe au Brésil, après l’élection de Lula, semble me donner raison : Bolsonaro n’est pas le seul cauchemar.
Dans le fond, c’est peut-être mieux, je ne perdrai plus mon temps à fournir, gratuitement, du contenu à la communauté Amazon et être soumis à ce genre d’ignorance.
La critique est ici.