Edgar Morin – Leçons d’un siècle de vie

Pourquoi ce livre me semble inutile…

Il semblerait que ce n’est pas bien de critiquer les « grands penseurs ». On me l’a signalé comme un étonnement. Je ne me sens pas obligé de suivre cette règle, le comportement de la foule. Et ce n’est pas le seul.

J’ai l’impression que Edgar Morin vieillit mal et devient narcissique, égocentrique, avec l’âge.

Voyons ça. De la quatrième de couverture  :

« Qu’il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J’essaie de tirer les leçons d’une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu’elles soient utiles à chacun, non seulement pour s’interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie ».

Cette construction de phrase est bien connue par ceux qui pratiquent la « Communication non violente ». Les psychanalystes peut-être diront s’agir d’une « dénégation », c’est à dire, on le nie tout en l’affirmant.

Donc, Edgar Morin estime que nous pouvons nous inspirer de sa vie pour nous interroger sur la nôtre !!!

Dans l’histoire il y a beaucoup de vies, parfois même beaucoup plus courtes, qui méritent d’être retenues comme des exemples à suivre. Mais ces exemples ne sont pas dits par eux mêmes – ce sont les biographes et l’histoire qui le font. La reconnaissance vient des autres, pas de soi-même.

Mon admiration pour Edgar Morin a beaucoup diminué après son dernier livre sur le Coronavirus, où il suggère comme solution l’adoption au niveau mondial d’un système basé sur le communisme. Rien que ça. Or, il suggère ça à un moment où on connaissait encore très peu sur la pandémie et sa complexité. Il me semble qu’il y a une incohérence avec ses travaux sur la complexité. C’était trop tôt pour dire quoi que ce soit et encore moins, à mon avis, une absurdité de ce type.

Ensuite, j’ai regardé ses publications récentes, souvent centrées sur lui même, sur son histoire, sur sa bonté, sur son humanisme. Il devient un grand humaniste parce qu’il n’arrête pas de l’affirmer.

Après… un livre à 17 euros… il aurait pu choisir une édition en livre de poche, plus accessible à tous ceux qui ont besoin de s’interroger sur leur propre vie, but qu’il affiche dans la quatrième de couverture.

Si vous sentez le besoin d’avoir des conseils ou de connaître l’expérience de personnes âgées… avez vous pensé à consulter vos grand-parents, si vous avez pu les connaître ? En plus, ce sera gratuit. Ne les placez pas, à priori et sauf raison sérieuse, au-dessous de quelqu’un qui n’appartient pas à votre famille.

Je pense que si vous avez vraiment besoin de vous améliorer, il y a beaucoup de livres de développement personnel beaucoup moins chers, écrits par des vrais psychologues, et qui vous seront plus utiles que l’autobiographie d’un vieux monsieur qui, à mon avis, devient narcissique.

Je vais peut-être attirer des foudres…. je suis même certain…

Quatrième de couverture

« Qu’il soit entendu que je ne donne de leçons à personne. J’essaie de tirer les leçons d’une expérience séculaire et séculière de vie, et je souhaite qu’elles soient utiles à chacun, non seulement pour s’interroger sur sa propre vie, mais aussi pour trouver sa propre Voie ». E. M.

A 100 ans, Edgar Morin demeure préoccupé par les tourments de notre temps. Ce penseur humaniste a été témoin et acteur des errances et espoirs, crises et dérèglements de son siècle. Il nous transmet dans ce livre les enseignements tirés de son expérience centenaire de la complexité humaine. Leçons d’un siècle de vie est une invitation à la lucidité et à la vigilance.